ABC : un nouveau score pour le dépistage des SAS en pratique cardiologique libérale - 24/02/18
Cercle cœur et sommeil cardiosas6
Résumé |
Objectif |
La prévalence du SAS en population cardiologique est élevée mais les ressources diagnostiques insuffisantes. Un score simplifié a été élaboré à partir du questionnaire CardioSAS et comparé avec le STOP-BANG.
Méthodes |
Douze cardiologues ont recruté 215 patients (66 % d’hommes, 61 ans) avec HTA (65 %), maladie coronaire (16 %), AC/FA (25 %), insuffisance cardiaque (10 %) ou AVC (15 %). CardioSAS comporte :.
– un auto-questionnaire (AQS, 27 items) évaluant les symptômes diurnes et nocturnes ;
– un QS médical (21 items).
Une polygraphie a été réalisée et relue de manière centralisée.
Résultats |
Un SAS (63 % des cas) était modéré (15≤IAH<30) chez 25 % et sévère (IAH≥30) chez 38 %. L’AQS était fiable (alpha Cronbach 0,68). Les 2 dimensions principales retenues évoquaient l’anxio-dépression (AD), et un endormissement diurne et ronflement (ER) (ACP, parallel analysis). Les items les plus représentés (analyse factorielle, rotation varimax) résumaient AQS à 13 et 5 items. La somme des items présents était AD : 5 (0–12) ; ER : 2 (0–5) (médiane, extrêmes). AD n’était pas associé au SAS mais à une insuffisance coronarienne connue. Parmi AD, ER, les items médicaux, Arrêt respiratoire et sommeil agité, seuls 3 items indépendants ABC étaient associés à un IAH≥15 (régression logistique) : arrêt respiratoire, prise bêtabloquants et périmètre du cou>41cm (F) ou 43 (H). L’aire sous la courbe ROC du score ABC était 0,77, et 0,74 pour le STOP-BANG.
Conclusion |
Simplifié à 3 items, ABC pourrait être plus performant que le STOP-BANG pour suspecter un IAH≥15 (probabilité=98 % en présence des 3 items).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 15 - N° 1
P. 28 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?